USA et Belgique dans la boucle : Muyaya, Okura et Muzimba visés par deux plaintes explosives !

Une Congolaise lance l’offensive judiciaire à l’international

L’affaire prend une tournure judiciaire inattendue à l’échelle mondiale. Gisèle Nebale Busima, citoyenne congolaise, a déposé deux plaintes officielles : l’une en Belgique, l’autre aux États-Unis, visant Patrick Muyaya (ministre de la Communication), le Général Christian Okura Ndaywel, et le Colonel Ralph Muzimba. Les chefs d’accusation sont graves : enlèvement, détention illégale et séquestration. Selon les premières sources, les faits se seraient produits sur le sol congolais, mais l’option judiciaire internationale est motivée par l’implication de citoyens étrangers et le besoin de garantir une procédure “impartiale”.

Un trio de poids dans le viseur de la justice

Les noms cités ne sont pas anodins. Patrick Muyaya, visage médiatique du gouvernement, est accusé aux côtés de deux hauts gradés de l’appareil sécuritaire. Le Général Okura et le Colonel Muzimba auraient, selon la plaignante, joué un rôle actif dans une opération “menée en dehors de tout cadre légal”. Aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée du côté des accusés, mais les échos de cette affaire commencent déjà à susciter des remous dans les milieux diplomatiques et politiques.

La justice congolaise dépassée ? Place aux juridictions étrangères

Cette double plainte révèle aussi le manque de confiance dans le système judiciaire congolais, souvent perçu comme lent ou politisé. En saisissant la justice belge et américaine, Gisèle Nebale espère obtenir une instruction sérieuse et indépendante, loin des pressions politiques locales. Ce recours à la justice internationale devient de plus en plus courant dans les affaires impliquant des membres influents de l’État congolais. Reste à voir si ces plaintes aboutiront à des poursuites concrètes ou si elles s’ajouteront à la longue liste des dossiers classés sans suite.